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Combien coûte un refus de succession ? Frais & procédures 2025

Vous venez de recevoir un héritage et souhaitez le refuser ? Vous avez des questions sur le montant des Refuser une succession : tout savoir pour décider en connaissance de cause

Si vous êtes bénéficiaire de la dévolution successorale d’une personne décédée, vous avez la possibilité d’accepter ou refuser la succession

La renonciation à une succession peut être motivée par la crainte de devoir payer les dettes du défunt, de payer les frais de succession ou par d’autres raisons personnelles. Mais comment savoir si refuser un héritage est judicieux, et qu’est-ce que cette procédure implique sur le plan du droit ?

Pourquoi renoncer à une succession ?

La renonciation à la succession peut s’imposer pour deux grandes raisons :

  1. La succession pourrait être déficitaire : dettes, prêts, implications financières importantes. En cas d’acceptation, vous seriez tenu de payer tout ou partie des charges de la succession, ce qui peut représenter un risque sérieux pour votre patrimoine.
  2. Vous préférez transmettre le legs à un autre héritier ; par exemple vos propres enfants, si vous êtes héritier en ligne directe, mais souhaitez qu’ils bénéficient directement de cet héritage spécifique.

Sous certaines conditions, renoncer aux biens de la succession peut donc être plus que recommandé. Le refus de succession constitue alors un choix réfléchi, un acte de responsabilité pour vous et votre famille.

Trois options, un choix crucial

Quand la succession d’un proche décédé s’ouvre, vous avez trois voies possibles juridiques : acceptation pure et simpleacceptation à concurrence de l’actif net ou renonciation aux biens du défunt. 

OptionConséquences
Accepter une successionVous héritez de la totalité des biens, mais aussi des dettes et des charges du défunt, proportionnellement à votre part. Exemple : si vous avez droit à 25 %, vous devrez régler 25 % des dettes. 
Accepter la succession à concurrence de l’actif netVous récupérez votre partie de la succession, mais ne payez les dettes que dans la limite de ce que vaut l’héritage transmis. Vos biens personnels sont ainsi protégés.
Renoncer à la successionVous êtes considéré comme si vous n’aviez jamais été héritier. Aucun bien, mais aucune dette non plus.

L’option choisie vaut pour l’ensemble de la succession. Il n’est pas possible d’accepter une part et renoncer à une autre.

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Délai et formalités pour renoncer

Quand le défunt disparaît, la succession s’ouvre. 

Pour formaliser l’acte de renonciation, vous devez remplir le formulaire Cerfa 15828*05. Puis, il faut l’adresser au greffe du tribunal judiciaire du dernier domicile du défunt, ou le signifier via un notaire. Vous devrez joindre certaines pièces justificatives : acte de décès, justificatif d’identité, copie d’acte de naissance, etc.

En général, les frais administratifs sont réduits à quelques dizaines d’euros correspondant au coût de l’acte notarié, si vous passez par ce biais.

Conséquences concrètes du refus

En pratique, opter pour une déclaration de renonciation est généralement la seule option raisonnable si l’héritage est lourd de dettes. Voici ce que coûte un refus, outre les frais de notaire :

Un exemple pour se projeter

En guise d’illustration, prenons le cas d’un héritier à 50 % qui apprend que le passif du défunt s’élève à 120 000 €, alors que l’actif (valeur des biens, immobilier, compte, etc.) plafonne à 70 000 €.

Pour beaucoup, c’est la seule issue logique quand la somme du passif est supérieure à celle de l’actif. La renonciation protège des risques financiers.

Mais renoncer, c’est aussi renoncer à un potentiel avantage

Refuser la succession, c’est aussi refuser la valeur – parfois importante – des biens transmis. Une maison, des comptes, des valeurs mobilières, des objets d’art. Tout cela peut constituer un héritage net intéressant.

La renonciation peut donc constituer une perte, non seulement sur le plan matériel, mais sur le plan moral ou sentimental. Il faut être certain que la valeur des dettes et frais dépasse largement celle des biens pour que le refus ait un sens.

Regroupement de crédits : une alternative pour éviter un refus par défaut

Vous êtes partagé : l’héritage pourrait représenter un actif, mais les dettes ou les frais prévus liés à la succession vous inquiètent. Et si, plutôt que de refuser, vous optiez pour une solution de financement pour honorer les obligations sans vendre vos biens personnels ?

Le regroupement de crédits – le “crédit astucieux” par excellence – peut intervenir comme une valve de sécurité. Voici pourquoi :

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En conclusion, que retenir de cet article ?

La question du refus d’une succession par une personne bénéficiaire est un choix rationnel dans certaines circonstances. Lorsque les dettes ou les charges l’emportent largement sur la valeur des biens, renoncer aux dispositions d’un testament est habituellement la seule manière de protéger son patrimoine et d’éviter des surprises désagréables.

Mais un héritier renonçant à ses droits n’est pas une prise de décision gratuite, car il renonce aussi aux biens, à l’actif immobilier, à l’épargne, à tout ce qui constitue le règlement de la succession.

Avant d’effectuer toute démarche, il est conseillé de peser vraiment le pour et le contre. Et si le passif vous paraît insurmontable, faites une demande de regroupement de crédits. Cette stratégie de prévoyance peut permettre de sauver l’héritage sans impact de fond sur votre stabilité financière.

FAQ – Renoncer à une succession en France

Quels frais sont associés au refus ?

La renonciation auprès du greffe du tribunal est gratuite : il n’y a pas de frais de publication requis par l’administration fiscale. Si vous passez par un notaire – ce n’est pas systématiquement obligatoire – des coûts peuvent apparaître. Ceux-ci varient en fonction de la rédaction d’acte, des honoraires, des éventuelles copies ou des envois postaux. Mais la somme globale reste mesurée.

Comment renoncer à une succession ?

En France, conformément au Code civil, vous devez déposer une déclaration de renonciation (formulaire ou acte) soit au greffe du tribunal de grande instance du dernier domicile du défunt, soit, via un notaire. Le document exprime votre volonté claire de ne pas accepter l’héritage. Vous disposez d’un délai de quatre mois à compter de la déclaration de succession pour le faire. Une fois votre dossier rempli et la demande déposée, la renonciation devient opposable : vous n’êtes plus héritier au regard de la loi.

Quels documents sont nécessaires ?

La déclaration de renonciation type doit contenir vos coordonnées, l’identité du défunt et votre lien avec lui, ainsi que votre signature. Les documents principaux à joindre concernent les justificatifs relatifs aux informations communiquées. Selon la situation, un acte notarié peut être exigé ; notamment s’il y a des complications patrimoniales.

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Le présent article est rédigé par Thomas pour CGI Finance.
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