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Prix d’un divorce amiable : tout ce qu’il faut savoir pour 2025

Se séparer n’est jamais une étape facile, mais si vous et votre conjoint êtes d’accord pour divorcer à l’amiable, vous avez déjà fait un grand pas vers une solution plus sereine et… plus économique ! Pourquoi ? D’abord parce que la procédure de divorce amiable est plus rapide.

Ensuite, parce qu’un tel divorce par consentement mutuel est moins coûteux qu’une procédure contentieuse.

Quel est le prix d’un divorce amiable ? Pourquoi cette option de divorce est généralement plus abordable ? Et comment éviter les mauvaises surprises pour rester maître de votre budget. On vous explique tout !

Comprendre le divorce amiable : définitions et avantages

Comme son nom le suggère, le divorce à l’amiable constitue la meilleure solution pour se séparer au regard de la loi. Et ce, pour une triple raison : une procédure simplifiée, un moindre coût et une atmosphère sereine pour les conjoints, comme pour les enfants (le cas échéant).

Qu’est-ce qu’un divorce amiable ?

Le divorce amiable, c’est avant tout une procédure basée sur l’entente. Selon l’article 229-1 du Code civil, les époux qui s’accordent sur la rupture et ses effets (garde des enfants, partage des biens, etc.) peuvent divorcer sans passer par un juge, sauf cas particuliers (comme si un enfant mineur demande à être entendu). Dans la majorité des situations, il suffit que chacun des époux ait son propre avocat, qui les aide à rédiger une convention.

Cette convention est ensuite déposée chez un notaire, ce qui lui donne une valeur juridique. Résultat : une procédure simplifiée, généralement finalisée en quelques semaines ou mois, contre plusieurs années pour un divorce contentieux.

Pourquoi (souvent) moins cher qu’un divorce contentieux ?

La logique est simple : moins de conflits = moins d’interventions = moins de frais. Contrairement à un divorce contentieux, qui peut exiger plusieurs audiences devant un juge, le divorce amiable se limite à la rédaction et au dépôt de la convention chez un notaire.

En outre, une bonne communication entre époux permet de régler rapidement les points clés : partage des biens, garde des enfants, pension alimentaire… Cela réduit la durée de la procédure et, par conséquent, la facture.

Les formes du divorce amiable : sous signature privée ou judiciaire

Un divorce amiable, c’est déjà choisir une séparation plus apaisée. Mais saviez-vous qu’il existe deux façons de procéder ? La première, par consentement sous signature privée, est rapide, simple et économique. La seconde, dite judiciaire, est un peu plus formelle et nécessaire dans certains cas particuliers.

Le divorce par consentement mutuel sous signature privée

C’est le choix de la simplicité et de l’efficacité ! Si vous et votre conjoint êtes d’accord sur tout — garde des enfants, partage des biens, prestation compensatoire — alors cette option est la solution idéale. Voici les étapes clés :

  • Chacun son avocat, mais pas de juge : Pas de bataille juridique dans le cadre de cette procédure amiable. Juste deux avocats (un pour chaque époux) qui mettent noir sur blanc les accords dans une convention.
  • Un délai de réflexion : Une fois le projet rédigé, vous avez 15 jours pour souffler, réfléchir et signer en toute sérénité.
  • Un passage chez le notaire : Votre convention, une fois signée, est déposée chez un notaire pour 50 €. Ce dépôt officialise votre divorce et lui donne une force exécutoire.

Budget à prévoir : En moyenne, comptez entre 1 000 et 2 000 € par époux pour les honoraires des avocats et les éventuels frais annexes. Ça reste bien plus économique qu’un divorce conflictuel !

Le divorce par consentement mutuel judiciaire

Parfois, la procédure privée ne suffit pas, et un juge doit intervenir. Mais on reste dans une démarche amiable ! Le divorce par consentement mutuel judiciaire s’impose dans trois cas :

  1. Si l’un de vos enfants mineurs souhaite être entendu par un juge.
  2. Si l’un des époux est sous protection juridique (tutelle, curatelle, etc.).
  3. Si les futurs divorcés sont en désaccord persistant sur tel ou tel point.

Vous devrez passer devant un juge qui vérifiera que tout est en ordre : votre consentement est-il libre et éclairé ? Les intérêts des enfants sont-ils protégés ?

Ce petit détour par la case tribunal rallonge légèrement les délais et peut augmenter les frais (honoraires d’avocat plus élevés, temps supplémentaire). Il convient de compter 3 000 à 5 000 euros par conjoint, montant auquel s’ajoutent les frais liés à l’audience judiciaire.

Les étapes de la procédure amiable et leurs incidences sur le budget

Opter pour un divorce amiable, c’est choisir une séparation plus fluide, mais cela reste un processus encadré. Voici un aperçu des grandes étapes, avec les coûts associés pour vous aider à mieux anticiper.

étapes financement divorce amiable

1. Le premier rendez-vous avec l’avocat

Tout commence par un rendez-vous avec votre avocat. C’est le moment de poser toutes vos questions et de discuter des honoraires. Ceux-ci sont généralement fixés dans une convention d’honoraires, qui détaille les prestations incluses (forfait ou facturation horaire).

Astuce : N’hésitez pas à négocier les modalités de paiement ou opter pour un forfait adapté à votre situation. Les honoraires d’avocat se situent en moyenne à 1 500 € par époux.

2. La négociation de la convention de divorce

Ici, tout se joue : partage des biens, garde des enfants, pensions alimentaires ou prestation compensatoire. Si un accord est trouvé rapidement, le coût reste limité.

À savoir : Si des biens immobiliers sont en jeu, un expert immobilier peut être requis, entraînant des frais supplémentaires.

3. La validation et la signature de la convention

Après rédaction de la convention par vos avocats, un délai de réflexion de 15 jours vous permet de bien mûrir votre décision. Après signature, le document est déposé chez un notaire pour un coût d’enregistrement d’une cinquantaine d’euros.

Attention aux frais de partage : Si vous partagez des biens, un droit de partage de 1,10 % de la valeur nette s’applique.

4. La transcription du divorce

Dernière étape : officialiser le divorce auprès des services administratifs. Cela implique des frais pour les copies d’actes ou la transcription à l’état civil, généralement quelques dizaines d’euros.

5. Option supplémentaire : Le regroupement de crédits

Les honoraires et frais détaillés : de l’avocat au notaire

Un divorce, même à l’amiable, c’est aussi une question de budget. Pour éviter les mauvaises surprises, voici un décryptage des principaux frais qui peuvent entrer en jeu, avec quelques astuces pour optimiser vos dépenses.

Les honoraires d’avocat

L’avocat est la pierre angulaire de votre procédure. Selon vos besoins et la complexité du divorce, les honoraires peuvent varier :

  1. La prestation forfaitaire est recommandée pour un divorce amiable. Comptez un forfait de 1 000 à 2 000 € en moyenne à régler par époux.
  2. Taux horaire : pour des situations plus complexes, prévoyez entre 150 et 500 € de l’heure.

Astuce : Prenez le temps de comparer les devis ! Demandez plusieurs estimations et vérifiez que la convention d’honoraires est claire et complète. Bonus : beaucoup d’avocats acceptent un paiement en plusieurs fois.

Les frais de notaire

Le dépôt de la convention de divorce chez le notaire est une étape obligatoire, mais le coût reste modéré. Il est de 49,44 € TTC, auquel s’ajoutent les éventuels frais de rédaction d’un état liquidatif.

Ce dernier peut s’avérer nécessaire en présence de biens immobiliers à réattribuer. Les droits de partage.sont équivalents à 1,10 % de la valeur des biens à partager si vous possédez un patrimoine commun.

Les frais annexes

Les frais annexes sont souvent omis dans le calcul d’un budget de divorce. À tort, car ils peuvent augmenter la note selon votre situation :

  • Commissaire de justice (ex-huissier de justice) : environ 100 € si un acte doit être signifié ;
  • Expert immobilier : les évaluations de biens varient selon leur nature, jusqu’à plusieurs centaines d’euros ;
  • Traduction assermentée : entre 50 et 150 € par document, utile si l’un des conjoints est étranger ;
  • Enquête sociale : rarement demandée, mais coûteuse, à partir de 300 €.

Exemple chiffré : un scénario de divorce amiable standard

Pour mieux visualiser les coûts d’un divorce amiable, voici deux exemples concrets qui illustrent les dépenses typiques. Ces scénarios vous permettent de mieux anticiper les frais selon votre situation.

Scénario A : Couple avec 1 enfant, sans biens immobiliers

Dans ce cas, le divorce reste relativement simple, ce qui limite les frais. Voici une estimation des coûts :

Éléments de coûtMontant estimé
Honoraires d’avocat (par époux)~1 200 €
Frais de notaire (dépôt convention)~50 €
Total estimé~2 450 à 2 500 €

Un divorce sans biens communs ni litiges est idéal pour réduire les frais. Prenez soin de bien préparer vos documents pour accélérer la procédure.

Scénario B : Couple avec biens immobiliers

Éléments de coûtMontant estimé
Honoraires d’avocat (par époux)~1 500 €
Droits de partage (1,10 % de la valeur du bien)~2 200 € pour un bien de 200 000 €
Frais de notaire (dépôt convention)~50 €
Total estimé~3 000 € ou plus

Plus la valeur du bien immobilier est élevée, plus les droits de partage impactent le budget. Envisagez une négociation avec votre notaire pour mieux comprendre ces coûts.

Comment réduire le coût de son divorce amiable ?

Un divorce n’a pas à être un gouffre financier. Avec un peu de préparation et les bonnes stratégies, vous pouvez réduire significativement les coûts. Voici nos meilleurs conseils :

1. Opter pour un divorce amiable sous signature privée (si possible)

C’est la voie royale pour limiter les coûts. Pas de conflit majeur ? Pas d’audience devant un tribunal ? Vous êtes éligible !

  • Avantage : Moins de formalités = moins de frais.
  • Conditions : Pas d’enfants nécessitant une intervention judiciaire et un accord total entre les deux parties.

À retenir : Moins de paperasse, plus d’économies !

2. Anticiper et négocier

Un dossier complet, c’est du temps d’avocat en moins (et de l’argent en plus pour vous). Rassemblez dès le départ :

  1. Contrats de mariage ;
  2. Relevés bancaires ;
  3. Inventaire des biens…
  4. Discutez les honoraires avant de signer. Une convention détaillée, c’est votre meilleure protection.

Astuce futée : Comparez plusieurs avocats ! Un devis, c’est gratuit, et ça peut vous faire économiser gros.

3. Recourir à la médiation familiale

Vous et votre ex avez du mal à tomber d’accord ? La médiation de la famille peut vous éviter de longues séances coûteuses chez l’avocat.

  • Coût : Bien moins élevé qu’une bataille judiciaire.
  • Résultat : Un terrain d’entente rapide et apaisé.

Bénéfice caché : Moins de stress, plus de solutions.

4. Vérifier l’éligibilité à l’aide juridictionnelle

Petit budget ? Grand coup de pouce possible. L’aide juridictionnelle peut couvrir une partie ou la totalité des frais de divorce.

  • Pour qui ? Les foyers aux revenus modestes.
  • Consultez les plafonds et démarches sur justice.fr

À savoir : Même avec cette aide, vous pouvez choisir l’avocat qui vous convient.

5. Le regroupement de crédits

Les informations présentées sont à titre indicatif et ne sauraient engager la responsabilité de CGI Finance de l’utilisation faite de ces informations et de tout préjudice direct ou indirect pouvant en découler. De plus les informations communiquées n’ont aucune valeur contractuelle et ne sauraient engager CGI Finance quant à l’acceptation d’un dossier de financement. *Les prix indiqués sont purement à titre indicatif.

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Foire aux questions (FAQ) sur le prix d’un divorce amiable

Faut-il forcément deux avocats en divorce amiable ?

Oui, chaque époux doit avoir son propre avocat pour garantir l’équité et protéger les droits de chacun. Cependant, les avocats collaborent pour faciliter les démarches et réduire les tensions.

Peut-on payer l’avocat en plusieurs fois ?

Dans la majorité des cas, oui. De nombreux avocats acceptent des paiements échelonnés, mais il est important d’en discuter dès le premier rendez-vous et de le préciser dans la convention d’honoraires.

L’aide juridictionnelle couvre-t-elle la totalité des frais ?

L’aide juridictionnelle peut couvrir partiellement ou totalement les frais, selon vos revenus et votre situation familiale. Cependant, certains frais annexes (notaire ou expert) pourraient rester à votre charge.

Combien de temps dure en moyenne un divorce amiable ?

Un divorce amiable dure en moyenne 1 à 3 mois après la signature de la convention. La rapidité dépend de la préparation du dossier et du calendrier des avocats.

Le divorce amiable est-il toujours moins cher ?

Oui, c’est généralement l’option la plus économique. L’absence de conflit réduit les honoraires d’avocat et limite les démarches administratives, notamment celles impliquant le tribunal.

Les frais sont-ils partagés entre les époux ?

Les époux peuvent choisir de partager les frais ou qu’un seul les prenne en charge. Cette répartition doit être mentionnée dans la convention de divorce.

Les limites du divorce amiable : quand la négociation achoppe

Un divorce amiable est donc la solution idéale pour prendre acte de la séparation entre époux, mais tout ne se passe pas toujours comme prévu.

Risque de désaccord

Si des désaccords profonds émergent – qu’il s’agisse de la garde des enfants, du partage des biens, ou d’une situation de violences conjugales – la procédure risque de s’enliser. Lorsque la discussion devient impossible, la séparation peut basculer dans un divorce contentieux, une option bien plus coûteuse et chronophage.

Audiences répétées, intervention d’un notaire pour les biens immobiliers, débats judiciaires… tout cela peut faire grimper les frais à plusieurs milliers d’euros et prolonger la procédure sur des mois, voire des années.

Risque de rétractation

Après avoir signé la convention, chaque époux dispose de 15 jours pour réfléchir et, le cas échéant, se rétracter. Bien que ce délai vise à protéger les deux parties, il peut devenir un véritable frein.

Si l’un des conjoints change d’avis, tout l’accord tombe à l’eau, et le divorce amiable se transforme en bataille contentieuse. Résultat ? Des coûts multipliés et un parcours bien plus long et stressant.

Pour éviter ce scénario, mieux vaut clarifier tous les points sensibles dès le départ et s’assurer que l’accord satisfait pleinement les deux parties.

Le prix d’un divorce amiable, une question d’anticipation

Choisir le divorce amiable, c’est faire preuve de pragmatisme. Moins cher, plus rapide et bien moins épuisant émotionnellement, il permet de clôturer une page de vie en évitant de faire exploser les frais.

Avec des coûts moyens autour de 2 000 € à 3 000 €, ce choix reste abordable, même si certains facteurs comme la présence de biens immobiliers ou des honoraires spécifiques peuvent impacter la facture.

Anticiper, communiquer et bien s’entourer : voilà les clés pour maîtriser cette étape. En fin de compte, un divorce amiable, c’est avant tout l’opportunité de partir sur de nouvelles bases sans vider son compte en banque… et sans y laisser ses nerfs. Une séparation peut être un tremplin, pas une chute libre.

Le présent article est rédigé par Gabriel pour CGI Finance.
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